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Alpine A470 - 2018
Alpine A470 - 2018
L’histoire Du RALLYe à l’endurance
La marque représente le volet sportif de Renault, un peu comme Abarth pour Fiat et AMG pour Mercedes. La firme l’a rachetée en 1973 après une longue collaboration et elle utilise son nom aujourd’hui pour des modèles de production sportifs ou destinés aux compétitions d’endurance ou de Formule 1.
Les origines d’Alpine remontent à 1952 quand Jean Rédélé, fils d’un agent Renault de Dieppe devenu concessionnaire de la marque en 1946, commence à se consacrer à la création de modèles dérivés de types de production. Le premier construit en petite série sur une plateforme de 4 CV Renault, carrossé à partir d’un dessin de Giovanni Michelotti et baptisé A106, est équipé d’une version poussée du moteur Renault 4 CV et habillé d’une carrosserie en résine et fibre de verre. Son succès tient à sa légèreté et à son moteur de série assez peu coûteux et facile à améliorer avec des pièces de rechange disponibles. Le modèle le plus performant apparaît en 1962 sous la désignation A110, qui identifie encore aujourd’hui une voiture mythique. D’abord équipée d’un moteur de 956 cm3 monté en position arrière dans un châssis à poutre centrale, la voiture évolue jusqu’à bénéficier en 1969 d’un moteur de 1 600 cm3 de 148 ch dans sa version la plus poussée. Les premières victoires incitent Renault à investir dans le capital d’Alpine. La A110 remporte de nombreuses victoires, dont le Rallye de Monte-Carlo en 1971 et le championnat du monde des rallyes en 1973 devant des géants comme Porsche, Lancia ou Ford. Sur les circuits, Alpine émerge avec la M63 qui remporte sa catégorie aux 1 000 km du Nürburgring en 1963. La firme construit ensuite des monoplaces, toujours à moteurs Renault, en F2 et F3.
La légendaire A110 de rallye deux fois victorieuse du Rallye de Monte-Carlo : en 1971 avec Andersson-Stone et en 1973 avec Andruet-Petit. © IXO Collections SAS - Tous droits réservés.
Elle tente d’accéder à la F1 en produisant avec Gordini un V8 de 3 000 cm3 pour la saison 1968, projet abandonné car peu compétitif face au Ford Cosworth. En 1971, la A110 est complétée par la A310, toujours équipée d’une mécanique dérivée de la série, qui ne peut pas lutter contre les sportives de nouvelle génération comme la Lancia Stratos. Parmi les études réalisées, on note une monoplace de F1 de 1975-1976, dotée d’un moteur à turbocompresseur de 1 500 cm3 qui servira de base à la RS01 de 1977. La A310 est remplacée en 1985 par la GTA et six ans plus tard naît la A610 dont la carrière s’achève en 1995. Le nom d’Alpine est utilisé pendant des années par Renault pour désigner les variantes sportives de ses modèles de série tels que les R5, R11 et R21 dotées d’un turbo.
La Renault Alpine A442B de Pironi-Jaussaud, première absolue des 24 Heures du Mans en 1978. Le moteur turbo de 2 litres développait 490 ch. © IXO Collections SAS - Tous droits réservés.
À la fin de 1995, Renault abandonne le nom d’Alpine pour le ressusciter en 2012. Après une série de concept cars, en 2017 la marque lance en production une nouvelle A110 qui reprend les éléments de style de son ancêtre. En endurance, après les expériences de la fin des années 1960 avec la A210 de 1 000, 1 300 et 1 500 cm3 (de 105 à 157 ch), et la A220 de 3 litres et 310 ch, la page est tournée avec la A440 de 1973, engagée dans le championnat d’Europe des Sport-prototypes en catégorie 2 litres qu’Alpine remporte l’année suivante avec la A441. Le « saut » dans le championnat du monde se produit en 1976 avec la A442 deux litres turbo de 490 ch qui décroche la pole position aux 24 Heures du Mans. La victoire dans la classique française arrive en 1978 avec la A442B, après quoi Renault se consacre uniquement à la Formule 1. Le nom d’Alpine réapparaît avec la A450 de 2013 en s’assurant la victoire dans l’European Le Mans Series cette année-là et la suivante.
L'Alpine A110 victorieuse de la catégorie FIA R‑GT deux roues motrices du Rallye de Monte-Carlo le 25 janvier 2021. © IXO Collections SAS - Tous droits réservés.
Pour la saison 2015, les voitures sont confiées à l’écurie Signatech pour une fructueuse collaboration commencée en 2013 et toujours en cours. En 2016, la A460, propulsée par un moteur V8 Nissan de 4,5 litres et 550 ch, s’impose en catégorie LMP2 aux 24 Heures du Mans et dans d’autres épreuves pour décrocher le titre mondial. En 2017, avec la A470, développée par Oreca et dotée d’un moteur Gibson V8, Alpine termine troisième du championnat, tandis qu’en 2018-2019, elle s’impose deux fois au Mans en s’attribuant de nouveau le titre mondial. Depuis 2021, Alpine est revenue en Formule 1 comme en endurance au niveau mondial où elle a obtenu la deuxième place dans la catégorie supérieure, l’Hypercar, avec une voiture construite sur un châssis Oreca doté d’un moteur Gibson.
L’Alpine n° 36 championne du monde 2018-2019 vue ici sur la piste à Barcelone. © IXO Collections SAS - Tous droits réservés.